A ce stade, je crois qu’il n’y a plus de doute quant à l’importance de la place de nos émotions dans la manifestation des symptômes. Nous ne pouvons plus nier que nous sommes plus qu’un corps physique, celui qui finalement manifeste de manière consciente nos peines mentales, émotionnelles et énergétiques.

Mais comment, alors, écouter le corps ?

Ecouter, c’est interpréter, donner du sens à partir d’un son, à partir d’une vibration. C’est bien plus que seulement prendre le corps, le toucher, le modifier avec des produits ou des substances, c’est se détacher de la matière, penser le corps dans son intégralité, le reconnecter avec ses parties mentales, émotionnelles, énergétiques et depuis cette perspective, cette vision globale, revenir au physique avec toute l’information associée.

Je vous invite à prendre un exemple.

Prenons un cas de brûlures d’estomac pour lequel les causes purement biologiques comme la consommation excessive d’alcool, les bactéries ou la prise prolongée de médicaments ont été éliminées. Nous pouvons alors regarder le stress comme une cause justifiée et, selon la biodécodification, les brûlures d’estomac seraient associées à des situations de vie / des personnes très difficiles à « digérer » et que la personne ne semble pas pouvoir éviter.

Ces situations / individus peuvent appartenir à l’environnement familial, professionnel ou social.

Prenons le cas d’un environnement de travail difficile : nous sentons que notre chef ne nous comprend pas, il est autoritaire, un peu despotique, et comme s’il n’y avait pas d’autre échappatoire, nous devons « cohabiter » avec lui. A n’importe quel moment de la journée, que cela soit après avoir reçu un mail ou après une réunion, nous commençons à ressentir ces brûlures d’estomac, ce mal-être qui est associé à des émotions que nous ne reconnaissons pas ou que nous réprimons, comme l’angoisse, l’exaspération, l’impuissance, la colère. Evidemment, nos brûlures d’estomac sont alors « à fleur de peau » et nous passerions des heures comme cela si nous oublions notre pastille d’anti-inflammatoire (celui-ci fera taire provisoirement le symptôme mais ne résoudra pas pour autant le problème de fond).

Pour pouvoir guérir, il est fondamental d’identifier le conflit généré par ces émotions occultes ou réprimées, et chercher la façon de les dissoudre, en cherchant de l’aide si nous n’y arrivons pas seul.

Le « comment » de la guérison réside dans la prise de conscience et dans les mesures nécessairement prises pour que le changement se matérialise.